Chapelles de Haute-Loire L’émotion Je suis né dans une ferme de montagne aux confins du Puy de Dôme et de la Haute-Loire. Quand j’étais jeune, mes parents m’avaient emmené à la chapelle de la Trinité. En descendant le sentier, j’ai eu la surprise d’apercevoir deux flèches de cathédrale émerger, petit à petit des frondaisons des arbres.

 

Je suis arrivé pour la première fois au Puy par le Chaise-Dieu et St Paulien. J’ai eu le choc émotionnel de tous ceux qui, venant de Clermont, découvrent pour la première fois Polignac puis «l’église tout en haut du rocher».

  Dans un train qui m’emmenait à Marseille, j’ai découvert et admiré la vallée de l’Allier et la chapelle St Julien des Chazes. Cela m’a donné envie de revenir plus longuement sur place. J’ai eu la chance de la redécouvrir un soir d’automne. Des vaches paissaient à proximité sous des pommiers aux pommes mures. La chapelle se reflètait dans les eaux tranquilles de l’Allier.

Les feuilles d’automne jouaient sous la caresse du vent devant les lauzes couvrant le chœur.

Une maison de vigne, à proximité, rappelle que les vendanges se terminent.  

De St Julien, Je suis monté à Rochegude. Je suis resté un long moment sur le rocher battu par les vents. J’ai rêvé près de la petite chapelle toute simple mais qui a su résister aux intempéries aux guerres de religions, aux pillards...

Les premières couleurs de automne m’ont interpelé depuis le versant opposé de l’Allier.

J’ai voulu visiter les autres chapelles de Haute-Loire. Plus j’en visitais, plus j’en découvrais de nouvelles. J’allais de surprise en surprise et d’émotion en émotion. J’ai voulu les voir toutes et en faire profiter les autres. D’où ce blog et un projet de livre.

La première fois que je suis allé à Arlempdes, c’est en descendant depuis Costaros, je suis tombé en arrêt devant la chapelle rouge près d’un château qui semblait sortir tout droit d’un livre d’images.

 

J’ai poursuivi ma descente pour la voir sous un autre angle et j’ai pu l’admirer surplombant fièrement la Loire par-dessus les baigneurs et les pêcheurs qui ne la voient même plus.

  Je suis, bien entendu, retourné à Aiguilhe. On ne peut que s’extasier devant la chapelle Saint Michel.  

L’extérieur a été ravalé, les fresques restaurées. Elle n’a jamais été aussi .belle. Elle n’a pas volé sa quatrième place de monument préféré des français !

L’ensemble est magnifique et chaque élément est beau.       Les potagers au pied du rocher, ont du charme vus de la chapelle.